Énergie Solaire et Cleantech /

La Montée de l’Énergie Solaire dans la Région MENA et le Cas du Liban

L’énergie solaire suscite un intérêt croissant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et devient un sujet clé, notamment au Liban

Transition vers l’Énergie Solaire dans la Région MENAT




 

La région MENA détient environ 70 % et 50 % des réserves prouvées mondiales de pétrole et de gaz naturel, qui ont historiquement constitué les principales sources d’approvisionnement, de consommation et d’exportation d’énergie dans la région. Toutefois, en raison du caractère limité de ces ressources et de l’impact environnemental des émissions qu’elles engendrent, un changement notable s’est opéré dans la vision des responsables gouvernementaux, favorisant une transition vers les énergies renouvelables, et en particulier l’énergie solaire.

Au fil du temps, l’installation de systèmes solaires est devenue économiquement viable, avec une baisse du coût des accords d’achat d’électricité (PPA), passant de 3 cents par kWh à 1,5 cent par kWh. Cette diminution est due à plusieurs facteurs, notamment un intérêt croissant des parties prenantes pour le solaire, des progrès dans les processus de fabrication des panneaux, et des ajustements dans les coûts des composants. Motivés par ces incitations et poussés par des considérations économiques, de nombreux pays de la région ont engagé des initiatives significatives dans le développement de projets solaires.


 

 



 

Progrès et Collaboration en Matière d’Énergie Solaire dans la Région MENA




 

L’élan en faveur du solaire est visible dans les engagements de chaque pays, illustrés par les projets en cours et les objectifs futurs en matière d’énergies propres. Bien que les Émirats arabes unis demeurent les leaders du secteur, le tableau suivant met en lumière les contributions d’autres pays partenaires :



 


Tableau 01
 
Échantillons de pays ayant fixé des objectifs en matière d’énergie solaire et d’autres sources renouvelables.



Transition Solaire au Liban Face aux Défis Socio-Économiques

 


 

Au Liban, les événements socio-économiques depuis 2019 ont fortement affecté la sécurité énergétique, poussant les citoyens à rechercher des solutions alternatives, notamment l’énergie solaire. Le pays bénéficie d’une irradiation solaire moyenne annuelle allant de 1 520 kWh/m² à 2 148 kWh/m². Le secteur résidentiel a massivement adopté cette transition, avec une montée en puissance des systèmes solaires hors réseau (off-grid) pour compléter le mix énergétique. Malgré les nombreux obstacles, y compris la mise en place d’un objectif national fixant l’intégration du solaire à 30 % du mix énergétique, le Liban progresse de manière résiliente vers des sources d’énergie plus propres et renouvelables. Bien que le potentiel solaire du Liban ne soit pas aussi élevé que celui d’autres pays, une volonté claire existe de faire progresser ce secteur.


 


Figure 01

Les pays du CCG présentent un fort potentiel solaire, stimulant l’investissement et les opportunités dans le solaire




 

Résultats

 


 

Des avancées significatives ont été réalisées dans le développement de projets solaires, soutenues par la baisse des coûts et l’évolution du contexte, indiquant une trajectoire vers un avenir énergétique plus durable dans la région. Tandis que les Émirats arabes unis jouent un rôle de leader, les efforts conjoints des pays partenaires, tels qu’illustrés dans le tableau, traduisent un engagement commun envers l’énergie solaire. Malgré les défis auxquels le Liban est confronté, une aspiration réelle à renforcer le secteur solaire existe, témoignant d’une volonté partagée d’adopter des sources d’énergie plus propres et durables.



 



 

Histoires associées